
Titre : La Passe-miroir, tome 2 : Les disparus du Clairdelune
Auteur : Christelle Dabos
Éditeur : Gallimard Jeunesse éditions
Couverture de Laurent Gapaillard
560 pages – Prix : 19€00 – Deuxième tome d’une quadrilogie
Genre : Post-apocalyptique – Lectorat : Adolescents, Jeunes adultes, Adultes
Site web de l’éditeur avec accès sur la page du livre ICI
Si vous souhaitez lire les épisodes précédents de ma lecture suivie, ce que je vous conseille, rendez-vous ICI pour le premier et ICI pour le deuxième. Tous ces écrits sont garantis sans spoilers.
Pour bien démarrer, voici le résumé de l’éditeur :
« Fraîchement promue vice-conteuse, Ophélie découvre à ses dépens les haines et les complots qui couvent sous les plafonds dorés de la Citacielle. Dans cette situation toujours périlleuse, peut-elle seulement compter sur Thorn, son énigmatique fiancé ? Et que signifient les mystérieuses disparitions des personnalités influentes à la cour ? Ophélie se retrouve impliquée malgré elle dans une enquête qui l’entraînera au-delà des illusions du Pôle, au coeur d’une redoutable vérité. »
Voici à présent mes sentiments sur ce deuxième tome : (Juste une petite précision, j’ai écrit cet article le 24 novembre 2020. Aujourd’hui, je me décide enfin à le publier presque en l’état ; avec tout de même quelques petites corrections.)
Alors voilà, nous sommes plus tard. Mais plus tard de pas longtemps, vu que j’écris cet article le lendemain de ma rédaction de l’épisode 2, que ce dernier n’est même pas relu ni corrigé, et donc qu’il n’est même pas publié. Entre nous, ce sera bien la première fois que j’aurais de l’avance dans une chronique sur mon blog, peut-être même la seule avance de toute ma vie ! Enfin, si j’écris cet article si vite, c’est que tout est encore frais dans ma tête, que je ne veux rien oublier et que les tomes suivant me seront livrés dans la journée et je souhaite écrire ma chronique avant de commencer le suivant et de potentiellement me perdre dans mes sentiments. Je souhaite que tout ce que j’ai ressenti dans ce deuxième tome soit dans un coin de mon coeur et qu’il y ait de la place pour le tome suivant.
Donc hier, je finissais ce livre. Environ quatre heures plus tard et après avoir entendu mon chéri me dire des tonnes de fois « tu sais, tu vas devoir le poser un jour », je le lachais enfin. Ça peut paraître idiot dit comme ça, mais non, j’étais incapable de le poser. Je ne voulais pas que ce lien disparaisse. Et je ne vous parle même pas de l’état dans lequel j’étais. J’ai ressenti tellement de choses différentes dans cette lecture, qu’en plus de ne pas vouloir le lâcher, j’ai mis une heure à sécher ces larmes sileucieuses qui ne s’arrêtaient de couler. J’étais dans un état second. Un état dans lequel je n’avais jamais été auparavent. Le sentiment le plus fort qui règnait dans mon esprit était celui-là : j’étais époustoufflée ! Rappelez-vous, dans l’épisode précédent de cette lecture suivie et quand j’ai terminé le premier tome, j’avais peur de voir J.K. Rowling et son fabuleux Harry Potter se voir détrôner de la première place dans mon coeur. Même si j’espèrais, juste un peu, pouvoir de nouveau ressentir ce genre d’émotion lors d’une lecture, je n’imaginais ça pas vraiment possible. Et voilà… oui, voilà que cette chère Christelle Dabos et son Ophélie viennent de prendre la première place du podium ! Je ne doute plus. La Passe-miroir est l’histoire la plus Tout que j’ai jamais lu ! La plus belle, la plus triste, la plus tendre, la plus travaillée, la plus discrète, la plus secrète, la plus changeante, la plus mystérieuse, la plus sombre, la plus délicate, la plus rustre, la plus charmante, la plus sincère, la plus réelle, la plus imaginaire, la plus… la plus… la plus… J’en aurais encore tellement à vous en donner ! Mais si je continue, d’une vous ne me croierez pas ; de deux, vous vous demandez dejà depuis longtemps ce qu’il peut bien clocher dans ma tête ; alors je n’ai pas envie d’en rajouter ; et de trois, je ne veux pas vous spoiler.
Bon, à part toutes ces bonnes paroles, qu’est-ce que je pourrais vous dire qui ne vous en révèlerait pas trop, qui vous donnerait envie de lire ces livres ou qui vous donnerait envie de découvrir l’auteur. En fait, après tout ça, je ne vois pas vraiment ce que je pourrais vous dire de plus. Je vais quand même rajouter ça, une prouesse que peu d’auteurs sont capables de faire. Depuis le premier tome, et surtout dans ce deuxième, il y a une intrigue principale comme dans tous les livres, mais je n’ai pas souvent vu des romans avec autant d’intrigues secondaires si bien étudiées. Des histoires, beaucoup d’histoires, qui sont ultra-complémentaires au récit principal, qui auraient pu permettre à l’auteur d’écrire beaucoup plus de tomes, mais gérées d’une telle main de maître que Christelle Dabos a parfaitement réussi l’épreuve en n’en faisant qu’un tome, grâce à la légèreté de sa plume,.
Finalement, encore maintenant, encore un peu, j’ai peur. Même si je me doute que je ne serais pas déçue par les tomes suivants, je me demande s’ils seront à la hauteur des deux premiers. Le premier ayant été excellent, le deuxième encore plus, qu’est-ce qui m’attend avec le troisième… Peut-on vraiment faire mieux ? La réponse au prochain épisode.